Le dermatologue est un médecin spécialiste des maladies de la peau, des muqueuses, des cheveux et des ongles. Il peut également exercer dans le domaine de l’esthétique. Ce métier, qui demande de nombreuses années d’études, est bien rémunéré. Mais quel est réellement le salaire d’un dermatologue ? Voici un aperçu des rémunérations en fonction du mode d’exercice et de l’expérience.
Le salaire d’un dermatologue en hôpital
Un dermatologue travaillant dans le secteur public suit la grille salariale des praticiens hospitaliers. Son salaire évolue avec l’ancienneté et le grade :
- Interne en dermatologie : entre 1 500 € et 2 500 € net par mois selon l’année d’étude et les gardes effectuées.
- Praticien hospitalier débutant : environ 4 000 € à 4 500 € net par mois.
- Praticien expérimenté : après plusieurs années, la rémunération peut atteindre 6 000 € à 7 000 € net mensuels.
- Professeur en dermatologie (CHU) : les salaires peuvent dépasser 8 000 € net par mois, notamment avec les primes et indemnités.
Le salaire d’un dermatologue libéral
En secteur libéral, le salaire d’un dermatologue varie considérablement en fonction du volume de consultations et des actes réalisés :
- Revenu moyen : un dermatologue libéral gagne entre 8 000 € et 20 000 € brut par mois.
- Secteur 1 (tarifs conventionnés) : revenus généralement situés entre 6 000 € et 12 000 € net mensuels.
- Secteur 2 (tarifs libres avec dépassements d’honoraires) : les revenus peuvent excéder 20 000 € par mois, notamment si le praticien propose des actes esthétiques (laser, injections, etc.).
Les dermatologues libéraux doivent cependant prendre en compte les charges (loyer du cabinet, matériel, assurances, cotisations sociales), qui représentent souvent 40 à 50 % des revenus.
Facteurs influençant le salaire
Plusieurs éléments peuvent impacter la rémunération d’un dermatologue :
- Lieu d’exercice : en zone rurale, la demande peut être plus forte qu’en ville, ce qui influe sur le volume de consultations.
- Expérience et réputation : un spécialiste reconnu et expérimenté peut fixer des honoraires plus élevés.
- Spécialisation : la dermatologie esthétique et laser est plus lucrative que la dermatologie médicale classique.
- Nombre de patients : un dermatologue très sollicité peut avoir une liste d’attente longue et un agenda bien rempli.
Le métier de dermatologue offre des perspectives de rémunération attractives, que ce soit en milieu hospitalier ou en libéral. Si le secteur public offre une stabilité, le secteur privé permet des revenus bien plus élevés, surtout avec des spécialités comme la dermatologie esthétique. Cependant, il faut prendre en compte les années d’études et les charges professionnelles avant de se lancer dans cette carrière.